L'impressionnisme normand - Médiathèques Isigny Omaha Intercom

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     A l'occasion du spectacle "Victorine"  proposé dans le cadre de la Saison Culturelle sur notre territoire Intercommunal ce samedi 11 Avril à la Salle des Fêtes du Molay-Littry, petit retour en arrière sur un vaste propos : Qu'est-ce que l'impressionnisme, et plus précisément, c'est quoi l'impressionnisme normand?

      Dans le cadre de sa saison culturelle 2022-2023, Isigny-Omaha Intercom propose ce samedi 11 mars à 20h30 une œuvre chorégraphiée et mise en scène par Sébastien Laurent avec Annabelle Rosenow et Sébastien Laurent : « Victorine » d’après : Votez Victorine ! de Claire Cantais.

      Victorine Meurant était un modèle de Manet, un des maitres de l’impressionnisme.  Elle est la narratrice de cette histoire autour de la libération et de la prise de pouvoir.

 

      L'impressionnisme est né dans la deuxième partie du XIXe siècle, à la fin des années 1850.

      Et donc, pour entrer de plein pied dans l'impressionnisme, ce courant pictural s’est retrouvé tout de suite en butte aux conservateurs, les tenants de l’Académie qui ne voyaient en eux que des illuminés, des ambitieux versant dans la folie ou des barbouilleurs.

      Dans le courant impressionniste, on fait dans le Chatoyant, Enflammé, Aérien ou Aquatique, là  où les mélanges de pigments imprègnent les œuvres de chacun, et là où la technique conserve sa prépondérance. 

     Les grands maitres de ce courant se nomment Manet, Degas, Cézanne, Pissarro et Renoir ainsi que Marie Bracquemond, car oui les femmes dans ce courant avaient le droit de citer, même si elles étaient assez rares à peindre et ont exposé dans les Salons dédiés. Puis vinrent les postimpressionnistes très marqués par le courant d’origine : Van Gogh, Gauguin.

    Mais il faut en toute chose saluer les précurseurs qui se situèrent chez nos voisins d’Outre-Manche : les Turner, Bonington et autres paysagistes hors-pair.

     Parmi les grands impressionnistes, certains d'entre eux sont normands ou ont élu domicilie en Normandie, pour capter au plus près les couleurs changeantes de nos côtes et de nos campagnes. Car c’est la sensation produite par le paysage qui compte et non le paysage en lui-même.

    Citons Monet (de la Côte d’Albâtre à Giverny), Seurat (Le pointillisme Néo-impressionnisme sur les côtes du Calvados), Boudin (Honfleur), Millet (Nord-Cotentin) ou Eva Gonzalès (élève de Monet à Giverny).

    La toile qui donnera son nom au courant artistique est « Impression, soleil levant » (1872) de Claude Monet peinte au Havre.  

   Des expositions vont présenter des thématiques liées à l’impressionnisme telles :

  • « Les enfants de l’impressionnisme » au Musée des impressionnistes à Giverny du 30 mars au 2 juillet.
  • « Des vikings et des normands » au Musée de Normandie à Caen «, telle la  toile « Normands revenant du pillage » d’Henri-Georges Charrier (Du 1er avril au 1er octobre)
  • Œuvres de Boudin, Monet et des paysagistes de Barbizon : dans le cadre de collections remarquables exposées en permanence au musée des Beaux-arts à Caen.
  • Des œuvres désormais en dépôt permanent comme celles de Caillebotte au Musée Baron-Gérard à Bayeux sont à découvrir
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